Éléa volait. Volait haut, très haut pour oublier.
Pour oublier quoi me direz vous?
Et bien pour oublier le fait d'avoir encore une fois échoué.
Car c'était le mot, elle s'était fait rouler, berner.
Elle avait cru les belles paroles de ce troubadour qui lui promettait d'être le camarade de route
qu'elle cherchait depuis de longs mois...
Le flot de poèmes, paroles et chants cajoleurs et amicaux que cet enflure lui avait raconté
l'avait fait baisser sa garde, et il avait faillit en profiter.
En profiter et profiter d'elle surtout. Elle devait être bien naïve pour s'imaginer qu'un jeune homme de 20 ans
cherchait juste sa compagnie et rien d'autre, mais elle était comme ça...
Bornée en apparence mais une fois qu'on avait gagné sa confiance,
elle redevenait la naïve fille à dont on avait gâché l'enfance.
Pour elle, les hommes étaient à fuir, elle aurait du s'en souvenir au lieu de se laisser flouer de la sorte !
C'est donc en ruminant ces sombres pensées qu'elle volait... Depuis des heures.
Exceptionnellement, elle avait sortit ses deux ailles blanches et avançait ainsi entre deux courants ascendants
pour planer sans avoir à fournir un effort trop important...
On aurait dit un ange tombé du ciel...
Le souvenir que provoqua le mot « ange » lui fit penser au passé, et se remémorât les yeux fermés
ce surnoms que lui donnait Addriel lorsqu'ils n'étaient pas encore séparés,
lorsqu'ils ne l'avait pas encore abandonnée.
C'est en se remémorant cela qu'une à une les larmes coulèrent le long des ses joues délicates pour tomber
ensuite dans le ciel, tel des pierres précieuses et s'écraser au sol sur la plage en contrebas...
Alors Éléa, en proie au désespoir se demandât si elle tomberait aussi gracieusement que ses larmes...
Elle pensât alors à fermer ses ailles...
Elle pensât alors à en finir...
Et en se servant de ses ailles comme d'un écrin, elle se laissât tomber en arrière,
ses longues ailles qui lui avaient causé tant de tort créaient un cocon autour d'elle .
Ses même ailles qui n'empêcheraient pas sa chute, ni sa mort...
C'est donc en tombant, en pleur qu'elle sentit sous elle un choc.
Comme si elle avait percuté un oiseau... Un gros oiseau même vus la puissance du choc...
Elle s'en voulut alors immédiatement d'avoir pu causer du mal à un être vivant
et d'avoir voulus mettre fin à ses jours.
Et entrainant cet oiseau que cette chute libre rapprochait très près du sol, trop près du sol...
Bien trop près pour permettre à Éléa d'ouvrir ses ailles à temps et ainsi les sauver...
Elle cherchât donc dans un dernier effort à protéger avec son corps l'oiseau qui lui, n'avait rien fait...
Qu'elle ne fut pas sa surprise lorsque qu'à la place du volatile,
elle vit un homme qui paraissait sonné et quelque peu étonné...

pourquoi ont-ils créer le monde comme cela?
c'était la question que se posait Aurion alors qu'il était assis sur la plage de rifenla....quel raisons avaient les titans d'avoir créer un monde comme celui-ci? à supposer bien entendu qu'ils l'aient bien créer eux comme la légende le prétend.... car ceci, bien qu'Aurion était sans aucun doute la personne qui à ce jour à vécu le plus longtemps au monde, il n'en savait fichtrement rien, et seul les écrits millénaires, avec aucun espoir de vérification.... l'unique piste sur l'origine de notre monde n'es qu'une vaste théorie que seul les titans avant qu'il en soient fusionnés connaissaient.... et depuis la fusion il y à 100 ans, cet espoir de le savoir un jour à été perdu.....
Mais au fond, qu'es ce qui était le plus grave? ne pas connaitre l'origine du monde ou affronter leur prétendus créateurs? fallait avoue que la 1ère option était bien plus simple.... ce qui n'était pas vraiment pour plaire à l'oiseau de feu, mais ainsi soit-il.... ce qui est arrivé est arrivé, et rien ne le changera.
C'est sur cette dernière réflexion que l'érudit décida de retourner à la ville, ainsi, seul ses bras se transformèrent en 2 magnifiques ailes enflammées, d'un bond et d'un battement d'ailes synchronisés, et HOP, Aurion était déjà à 10 bons mètres du sol, quelques autres battements suivirent, et quand il fut en environ un centaine de mètres du sol, il commença à partir, toujours dans sa réflexion sur l'histoire apprise par les âges .... s'il y à une chose au monde qu'Aurion ne saura jamais, c'est bien, à sa plus grande frustration ceci.

Une goutte lui tomba sur la tête alors qu'il volait, surpris, l'érudit regarde les nuages..... inexistants, il n'y en avait pas un à l'horizon.... comment pouvait-il pleuvoir? un effet de son imagination? non, car il en reçu une autre... pois une autre, puis une autre... c'est rigolo mais... plus le temps passait, plus il en recevait et plus il avait l'impression de ressentir une aura... se pouvait-il qu'une personne était en train de lui tomber dessus? non, c'était une idée stupide voyons... il y à même pas une chance sur dix millions qu'une chose aussi improbable arrive avec toute la place disponible dans le ciel.

Et pourtant... il ne put s'empêcher de jeter un oeil juste au dessus de lui... trop tard, quel fût donc sa surprise quand une jeune fille lui tomba dessus.... au sens littéral du terme. finalement, même avec une chance sur dix millions ça reste possible, ça par exemple...

*j'aurait préféré gagner au loto ><*

puis... tandis qu'il réfléchissait bêtement au loto... le sol se rapprochait dangereusement.... bon, Aurion ne risquait rien du tout même si le fait de renaître de ses cendres avait quelque chose de très gênant .... il lui avait fallu un moment pour trouver des habits ne brûlant pas... mais un autre problème vient... c'est qu'en renaissant, les habits, bien qu'ils ne brûlent pas ne restent pas toujours sur lui... et ça avait le don d'agacer l'érudit.

alors que le sol se rapprochait et que l'inconnue tentait de se mettre sous Aurion en guise "d'amortisseur", ce dernier dit

-tu as souvent l'habitude de tomber du ciel sur les gens comme ça? dans le sens littéral en plus... je dois avouer que c'est très fort, enfin bon, laisse moi faire... accroche toi à mon dos et hésites pas à bien te cramponner

alors qu'il avait terminé de parler, Aurion ouvrit grand des majestueuses ailes de flammes... l'effet fût immédiat, la vitesse de chute ralentie considérablement jusqu'à se stabiliser, à ce moment, Aurion descendit calmement et atterrit comme il l'avait fait non pas des centaines, mais des milliers de fois, une fois le pied posé à terre, ses ailes redevinrent ses bras normaux et il reprit la parole

-c'est bon, tu peut lâcher, on à atterrit sans soucis, rien de cassé?

Bien que le ton était neutre et visiblement encourageant à la conversation, cela se voyait qu'Arion était..... troublé par cet évènement... le mois qu'on puisse dire, c'est que c'était bien la 1ère fois qu'on lui tombait dessus au sens propre[i]